Témoignage des étudiants

Dans le cadre du TD de méthodologie, nous avons travaillé sur les deux premiers livres de la Bible : L’Exode et La Genèse. Au début du semestre, chacun d’entre nous s’est vu remettre un livret contenant les différents passages à étudier. Nous nous sommes alors réparti les épisodes afin que chacun puisse travailler à la préparation d’une présentation (explication du passage, apport de prolongements littéraires) pour ensuite faire part de ses découvertes à tous, à l’oral, lors des séances de TD.

A la fin du semestre, le travail qui nous avait été confié consistait en un dossier consacré à la présentation du passage biblique choisi. Tout d’abord, nous devions nous employer à expliquer le texte ; pour ce faire, nous recourions aux annotations de l’éditions choisie (la même pour tous, la Bible de Jérusalem), annotations dont nous sélectionnions alors ce qui nous apparaissait comme la substantifique moëlle. Nous pouvions éventuellement ajouter de nouvelles notes provenant d’autres traductions ; puis, avec l’aide des ouvrages de notre choix, il nous appartenait de présenter le texte et ses principaux enjeux en quelques lignes d’introduction.

Après cette première étape, il s’agissait de proposer, en les présentant et les annotant, des textes littéraires s’inspirant du passage concerné ou y ou faisant référence, puis enfin, des œuvres artistiques représentant l’épisode.

Une fois les dossiers de chacun finalisés, la tâche n’était pour autant pas terminée, il fallait alors passer à la réalisation du support définitif : un livret qui rassemblerait l’ensemble du travail accompli, chaque épisode traité. La démarche devenait un réel travail d’édition : sélection, corrections, mise en page dans les règles de l’art, etc.

Tout littéraire se devrait de connaître, si ce n’est la somme considérable que représente la Bible (l’exercice serait pour le moins fastidieux !), au moins certains des épisodes fondamentaux qui sont contenus notamment dans la Genèse et l’Exode. Travailler sur un extrait de ces textes, chercher à le comprendre et prendre – certes d’une manière certainement infinitésimale – la mesure de l’importance qu’il a pu avoir dans la littérature, ce travail est un « pèlerinage » tout à fait stimulant et enrichissant, il me semble, pour les étudiants que nous sommes.

Quentin Leydier